La spécificité de la persécution des Juifs pose un problème croissant à la propagande soviétique à mesure qu’elle glisse d’une phraséologie communiste à une posture patriotique. Les victimes sont donc identifiées par l’appartenance à un peuple majoritaire selon le principe soviétique des nationalités : russe en Russie soviétique, ukrainien en Ukraine soviétique et, par extension, polonais en Pologne.
L'introduction de cérémonies orthodoxes ou catholiques dans certains montages contribue à maintenir l'ambiguité concernant la judéité de la plupart des victimes. La séquence sur la libération de Poltava en Ukraine s’ouvre sur le monument à Chevtchenko, le poète national, pour se clore sur un prêtre bénissant l’inhumation des martyrs. À Lublin, la polonité est signifiée par une cérémonie catholique à la mémoire des victimes de Maidanek.
L'introduction de cérémonies orthodoxes ou catholiques dans certains montages contribue à maintenir l'ambiguité concernant la judéité de la plupart des victimes. La séquence sur la libération de Poltava en Ukraine s’ouvre sur le monument à Chevtchenko, le poète national, pour se clore sur un prêtre bénissant l’inhumation des martyrs. À Lublin, la polonité est signifiée par une cérémonie catholique à la mémoire des victimes de Maidanek.