"Le 19 septembre, deux cent citoyens soviétiques, des russes, des polonais, des juifs et des estoniens, ont subi une mort atroce. Mais l’avancée rapide de l’Armée Rouge a empêché aux assassins hitlériens d’effacer les traces de leur crime.
Quelques rares personnes qui ont réussi à échapper à leurs bourreaux, et ont pu raconter les horreurs des camps de la mort. Les rescapés ont réussi à se cacher dans les caves et dans les greniers, mais aussi sous des cadavres entassés. Certains entre eux se sont prétendus morts pour pouvoir survivre.
Ce bûcher a été préparé pour eux.
La commission gouvernementale est arrivée à Klooga. Elle fut présidée par le Camarade Karotam, chef du Comité Central de la Partie Communiste des Bolcheviks d’Estonie. Était également présent le prêtre orthodoxe, Ioann Pogrebensky, membre de la commission gouvernementale.
Les prisonniers étaient forcés de préparer eux- même les bûchers, puis ils devaient s’allonger sur les bûches après quoi ils étaient fusillés. Le prochain groupe de victimes devaient poser eux-mêmes le bois pour édifier le bûcher sur les corps des fusillés, où ils étaient tués à leur tour.
Ainsi était construit, sur trois niveaux, ce bûcher géant : avec des morts, des blessés, des gens abasourdis par les tirs, et d’autres écrasés sous le poids."
Ce reportage spécial d’un peu plus de 6 minutes débute par un plan panoramique montrant les corps éparpillés de, précise le commentaire, « 2000 Soviétiques d’origine russe, polonaise, juive ou estonienne ». Il s’agit du nombre d’exécutés en une journée près du camp de Klooga, dans la forêt d’où sont directement tirés les rondins pour former les bûchers sur trois rangées de haut. La mention de la judéité des suppliciés, certes diluée dans l’énumération, mérite d’être notée – d’autant qu’elle est centrale dans les articles étrangers consacrés à ce lieu de mise à mort hors du commun par son mode opératoire combinant exécution et crémation en plein air.
"Le 19 septembre, deux cent citoyens soviétiques, des russes, des polonais, des juifs et des estoniens, ont subi une mort atroce. Mais l’avancée rapide de l’Armée Rouge a empêché aux assassins hitlériens d’effacer les traces de leur crime.
Quelques rares personnes qui ont réussi à échapper à leurs bourreaux, et ont pu raconter les horreurs des camps de la mort. Les rescapés ont réussi à se cacher dans les caves et dans les greniers, mais aussi sous des cadavres entassés. Certains entre eux se sont prétendus morts pour pouvoir survivre.
Ce bûcher a été préparé pour eux.
La commission gouvernementale est arrivée à Klooga. Elle fut présidée par le Camarade Karotam, chef du Comité Central de la Partie Communiste des Bolcheviks d’Estonie. Était également présent le prêtre orthodoxe, Ioann Pogrebensky, membre de la commission gouvernementale. Les prisonniers étaient forcés de préparer eux- même les bûchers, puis ils devaient s’allonger sur les bûches après quoi ils étaient fusillés. Le prochain groupe de victimes devaient poser eux-mêmes le bois pour édifier le bûcher sur les corps des fusillés, où ils étaient tués à leur tour. Ainsi était construit, sur trois niveaux, ce bûcher géant : avec des morts, des blessés, des gens abasourdis par les tirs, et d’autres écrasés sous le poids."
Ce reportage spécial d’un peu plus de 6 minutes débute par un plan panoramique montrant les corps éparpillés de, précise le commentaire, « 2000 Soviétiques d’origine russe, polonaise, juive ou estonienne ». Il s’agit du nombre d’exécutés en une journée près du camp de Klooga, dans la forêt d’où sont directement tirés les rondins pour former les bûchers sur trois rangées de haut. La mention de la judéité des suppliciés, certes diluée dans l’énumération, mérite d’être notée – d’autant qu’elle est centrale dans les articles étrangers consacrés à ce lieu de mise à mort hors du commun par son mode opératoire combinant exécution et crémation en plein air.