Libération du camp près d’Ozaritchi en Biélorussie. Pour couvrir ces prises de vues, les autorités soviétiques ont inséré le commentaire suivant :
« Nous avons libéré notre terre patrie, nous avons libéré le peuple soviétique du joug nazi.
Le 14 mars 1944, les soldats de l’Armée Rouge ont interpelé des soldats allemands en train d’amener des personnes dans un camp, près d’Ozaritchi. Le camp de la mort !
Quand le Jugement des Peuples exposera aux assassins nazis nos accusations, dans cette terrible liste des atrocités, les juges pourront apprendre sur ce camp de la mort : le plan prémédité et calculé de l’extermination du peuple Biélorusse, ils liront aussi comment les nazis ont laissé les enfants, déjà orphelins mourir de la faim, comment ils ont torturé et tué le peuple soviétique, comment des Biélorusses mouraient ici.
Alors, n’oubliez pas, chers juges, d’appeler ces témoins. Faites venir Galina Kovelenko, ou Piotr Gortachkine, ou encore Ludmila Piekarskaya de la ville de Zlobine. Eux, ils vont vous raconter ce qu’ils ont vu dans ce camp allemand. Mais faites venir aussi d’autres, ceux qui sont exténués et estropiés. Ne leur demandez rien. Regardez-les juste, regardez longuement et rappelez-vous, chers juges, qu’il y a eu 33 000 personnes comme eux. Et ce sont juste ceux que l’Armée Rouge a pu sauver de ce camp. »
« Nous avons libéré notre terre patrie, nous avons libéré le peuple soviétique du joug nazi. Le 14 mars 1944, les soldats de l’Armée Rouge ont interpelé des soldats allemands en train d’amener des personnes dans un camp, près d’Ozaritchi. Le camp de la mort ! Quand le Jugement des Peuples exposera aux assassins nazis nos accusations, dans cette terrible liste des atrocités, les juges pourront apprendre sur ce camp de la mort : le plan prémédité et calculé de l’extermination du peuple Biélorusse, ils liront aussi comment les nazis ont laissé les enfants, déjà orphelins mourir de la faim, comment ils ont torturé et tué le peuple soviétique, comment des Biélorusses mouraient ici.
Alors, n’oubliez pas, chers juges, d’appeler ces témoins. Faites venir Galina Kovelenko, ou Piotr Gortachkine, ou encore Ludmila Piekarskaya de la ville de Zlobine. Eux, ils vont vous raconter ce qu’ils ont vu dans ce camp allemand. Mais faites venir aussi d’autres, ceux qui sont exténués et estropiés. Ne leur demandez rien. Regardez-les juste, regardez longuement et rappelez-vous, chers juges, qu’il y a eu 33 000 personnes comme eux. Et ce sont juste ceux que l’Armée Rouge a pu sauver de ce camp. »